Savez-vous que le créateur des chaussures pour Balenciaga n'est autre que Pierre Hardy!
Pierre Hardy offre donc une partie de ses fantasmes à Nicolas Ghesquieres.
Et chez Balenciaga, la chaussure n'est pas une figurante. C'est un élément qui amène une vraie différence et qui emmène le look Balenciaga vers quelque chose d'unique.
Balenciaga pieds nus, c'est déjà un "achievement", un hymne à la féminité, une ode à l'audace, un cri de joie dans le paysage de l'uniformité...
Mais alors..., Balenciaga avec les chaussures de Pierre Hardy, c'est une forme de perfection. C'est l'osmose et la rupture en même temps. Et je n'en dirai pas plus sur cette association, car toutes celles et tous ceux qui aiment la mode (pas pour le paraître mais pour la forme d'art qu'elle représente et pour les émotions esthétiques qu'elle procure), me comprendront.
La dernière création en date est cette chaussure délirante.
Elle est sublime et "laide" à la fois.
Je m'explique: quand on la voit, au premier coup d'oeil, on se demande si le créateur a bien comprit ,1) qu'il ne fallait pas faire une modèle pour les Fashion Lego, 2) que cela devait être "élégant", 3) qu'il fallait pourvoir faire du Velib avec...
C'était sans compter sur le deuxième coup d'oeil!!!!
Car cette chaussure c'est LA ré-invention de l'élégance! C'est dépasser les consensus pour choquer et créer l'excitation.
Cela pose la question du beau et laid. Qu'est ce qui est beau, qu'est ce qui est laid? Est-ce que la différence rend beau? Est-ce que le trés laid devient finalement beau?
J'arrête là car je ne suis pas compétente en la matière. Mais ce que je sais c'est que le jugement du beau appartien à chacun. Et pour moi ce qui rend ces chaussures belles, c'est juste tout l'esprit du créateur qu'elles contiennent...au deuxième coup d'oeil!!!